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La culpabilité n’est pas une émotion, c’est une prison"

La culpabilité, c’est une pression. Une pression sourde, lourde, parfois constante. Et le plus souvent… c’est nous-mêmes qui nous l’imposons. Ou plutôt, c’est la société qui sait très bien jouer avec elle pour nous maintenir sous cloche.

 

On culpabilise pour tout, pour rien.

Pour ne pas avoir dit oui, pour avoir dit non.

Pour être trop, pour ne pas être assez.

Pour vivre comme on l’entend.

Et parfois même… pour exister.

 

Certains parents culpabilisent leurs enfants dès le départ, leur disant "tu es un accident", "on ne t’a pas voulu". Et comment un enfant peut-il alors se construire sainement ? Comment trouver sa juste place dans le monde quand, dès le départ, on t’a fait comprendre que tu n’aurais pas dû être là ? Ce genre de culpabilité s’accroche, s’incruste, et désaligne l’être tout entier.

 

On culpabilise aussi pour ne pas répondre aux injonctions familiales : "Tu dois prendre soin des anciens", "Tu ne peux pas penser qu’à toi", "Sois gentille, dévouée, disponible."

Et si on n’obéit pas à ces codes, on se sent égoïste. Mauvais. Indigne.

 

Et puis il y a la culpabilité silencieuse, celle qu’on porte quand on a été victime de violences ou de traumatismes.

Celle qui dit : "Je n’ai pas su dire non", "Je me suis laissée faire", "Je n’ai pas parlé."

Et cette voix intérieure, bien que fausse, devient un poison.

Mais non. NON. Tu n’es responsable de rien.

Il y a mille paramètres, mille conditionnements, mille peurs.

Ce que tu as vécu, tu ne l’as pas choisi. Ce que tu as traversé, tu l’as fait comme tu as pu. Et c’est déjà immense.

 

Dans la vie, on fait ce qu’on peut avec les moyens, les blessures, et les ressources du moment.

Et ça, ça mérite de la compassion.

Pas de la culpabilité.

Alors mettons un peu plus d’amour là où il y a eu trop longtemps du jugement.

Sortons du regard des autres, des injonctions sociales, de cette obligation constante de plaire, de rentrer dans les cases.

C’est quoi ces diktats absurdes qui nous font croire qu’on doit culpabiliser de respirer, de dire non, d’être nous ?

Assez.

 

Il est temps de revenir à soi.

À notre cœur.

À nos valeurs.

À nos besoins.

Valorisons notre unicité.

Osons affirmer ce que l’on est, ce que l’on veut, ce que l’on ressent.

Soyons dans l’amour de soi, pas dans la honte de soi.

Parce qu’on mérite d’exister, pleinement. Sans se justifier. Sans s’excuser.

Christophe Fournier Desbonnet






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Il est temps de sortir de l’ombre des relations toxiques… pour revenir à la lumière de qui vous êtes vraiment.

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