La culpabilité sous-jacente, la culpabilité du fond cachée par le mental !
- chrystophefournier
- 23 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 24 janv.
Hier matin, j’avais rendez-vous avec une patiente pour couper un lien, en hypnose, avec son ex-mari. J’avais préparé mon protocole dans ma tête, un mélange d’hypnose éricksonienne et d’une version personnalisée, ma "sauce 2.0".
Je ne suis pas partisan du saupoudrage dans ma pratique. Dans mes accompagnements, j’ai besoin de creuser, d’aller en profondeur, car je sais que si l’on passe à côté de certaines choses, elles finiront par ressurgir un jour ou l’autre, et souvent de manière brutale. Je l’ai vécu.
J’ai donc pris le temps de connaître l’histoire de ma patiente avec son ex-mari, d’identifier certains mécanismes. Elle m’a raconté son vécu, et nous avons exploré ensemble jusqu’à son enfance. Elle m’a affirmé que la page était tournée. Pourtant, je sentais encore des scories. J’ai donc continué à creuser, soulevant la poussière cachée sous le tapis. Et c’est là qu’a surgi ce que j’appelle la culpabilité sous-jacente : celle que l’on refuse de voir mais qui est bien présente, celle qui nous ronge et nous maintient dans un état de victime. La culpabilité de s’être fait du mal à travers cette histoire, la culpabilité d’avoir subi la maltraitance d’autrui, la culpabilité de ne pas avoir agi pour notre propre bien.
Dans tous les cas que je rencontre, il y a souvent eu un manque d’amour durant l’enfance, venant de l’un des parents, parfois des deux. Les clés de l’amour n’ont pas été transmises, créant un vide affectif, allant parfois jusqu’à une dépendance émotionnelle. En plus, on n’apprend pas à prendre soin de soi, à se mettre en priorité. C’est ainsi que l’on tombe dans des relations toxiques, que l’on endure jusqu’au jour où l’on prend conscience de la situation et où l’on décide enfin d’y mettre un terme.
Oui, derrière cela, il y a de la culpabilité : celle d’avoir vécu ces expériences, de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour soi. Mais comme je l’ai dit à ma patiente d’hier :
Compte tenu de notre histoire, nous ne sommes pas responsables de nos relations toxiques. Nous n’avions pas les clés. En revanche, une fois que nous avons cette connaissance, il n’est plus question de se laisser vivre une telle relation. Bien sûr, tout cela demande un travail de déconstruction de notre passé et de transmission des clés nécessaires.
Certaines choses que l’on croit réglées sont en réalité bien enfouies. Elles demandent à émerger pour devenir lumière. Ce sont nos parts d’ombre, celles où se cache souvent le meilleur de nous-mêmes. C’est Carl Jung qui nous a transmis cette sagesse.
Les clés que j’ai transmises à ma patiente l’ont libérée. Elle s’est approprié ces enseignements pour se sentir mieux. Voici le message qu’elle m’a envoyé le lendemain :
"Coucou Christophe,
Je ressens une profonde gratitude. J’adore ces deux mantras magiques qui changent ma vie depuis hier.
Plus de sagesse, de sérénité, de joie, de bonheur, et de rires.
Tu es un super thérapeute. Mille mercis !"
Ce matin, une autre patiente présentant la même typologie est venue. Encore une fois, nous avons désamorcé cette culpabilité profonde. À la fin de la séance, elle s’est sentie libérée.
Chaque pas vers la libération et le travail sur soi est un pas vers la Renaissance. C’est ainsi que nous pouvons enfin vivre la vie que nous méritons. Le bonheur est à la portée de chacun. Il suffit de le vouloir.
si toi aussi tu veux vivre une libération et une renaissance n'hésite pas a me contacter on en parle ensemble .
Christophe Fournier Desbonnet

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