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Briser le cycle de la toxicité parentale : une invitation à la conscience

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Il est des héritages invisibles qui façonnent nos vies sans que nous en ayons pleinement conscience. Parmi eux, la toxicité parentale — ces comportements blessants, répétitifs, parfois insidieux — laisse des empreintes profondes dans notre psyché. Ce n’est pas toujours de la malveillance, mais souvent de l’ignorance, de la douleur non guérie, transmise de génération en génération.



En grandissant dans un environnement où l’amour est conditionnel, la parole est blessante ou le silence est une arme, nous apprenons à nous adapter, à nous taire, à nous effacer. Ces mécanismes de survie deviennent nos automatismes d’adulte : peur de décevoir, besoin de validation, difficulté à poser des limites, à s’aimer sans justification.



Et parfois, sans le vouloir, nous reproduisons ces schémas avec nos propres enfants, nos proches, nos partenaires. Non pas parce que nous sommes mauvais, mais parce que nous n’avons pas encore guéri. Parce que ce qui n’est pas conscient se rejoue, encore et encore.



J’accompagne des patientes qui ont eu affaire à une mère ou un père toxique. Je pense notamment à l’une d’entre elles dont la mère, âgée de 90 ans, continue sa maltraitance avec sa fille, sa petite-fille, et même son arrière-petite-fille. Hier encore, j’ai reçu une dame en détresse : son mari et leur fils de 12 ans sont en conflit permanent. Ce qui se joue, c’est que le père a vécu toute son enfance sous la maltraitance psychique de parents probablement toxiques. Cette toxicité a encore une emprise sur lui aujourd’hui, puisqu’il revient régulièrement stressé de chez ses parents. Et sans le vouloir, il rejoue cette relation avec son propre fils, qui, à seulement 12 ans, est déjà en état de stress chronique et semble être hypersensible.



La toxicité parentale est un élément traumatique de l’enfance. Et à partir de cela, nous rejouons cette toxicité une fois adulte à travers des schémas, des relations conflictuelles, des projections. N’oublions pas que les parents sont nos premiers amours. Et que cela peut avoir d’énormes répercussions sur l’amour de soi, l’estime de soi, la confiance en soi, et notre capacité à aimer les autres.



Briser ce cycle demande du courage. Celui de regarder en face, sans jugement, ce que nous avons vécu. Celui de nommer les blessures, de les reconnaître, de les honorer. Et surtout, celui de choisir autre chose : une parole plus douce, une présence plus stable, un amour plus libre.



Ce chemin n’est pas linéaire. Il est fait de retours en arrière, de prises de conscience, de gestes réparateurs. Mais chaque pas compte. Chaque acte de bienveillance envers soi est une victoire sur l’histoire. Chaque limite posée est une graine de liberté pour les générations à venir.



Alors, si tu te reconnais dans ces mots, sache que tu n’es pas seul. Et que ton désir de faire autrement est déjà une guérison en soi.



« Briser le cycle de la toxicité parentale, c’est offrir à l’enfant intérieur un chemin vers la lumière. »



 
 
 

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Il est temps de sortir de l’ombre des relations toxiques… pour revenir à la lumière de qui vous êtes vraiment.

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