Anxiété sociétale : quand les médias nourrissent la peur du lendemain
- chrystophefournier
- 10 avr.
- 2 min de lecture

On vit dans une époque où l’info défile en boucle, à toute vitesse. Chaque jour, on est bombardé de nouvelles plus inquiétantes les unes que les autres : guerres, crises économiques, catastrophes naturelles, inflation, violences, effondrement climatique… C’est devenu presque banal. Et pourtant, l’effet que ça produit à l’intérieur de nous est tout sauf anodin.
Petit à petit, sans qu’on s’en rende toujours compte, s’installe une anxiété sourde, collective, un climat de peur généralisée qui pèse sur les épaules, sur le cœur, et même sur nos projets. C’est comme si une brume invisible nous enveloppait, nous empêchant de voir clair, de croire en demain, de se projeter. On vit dans une société qui nous pousse à rester en mode survie, à guetter la prochaine catastrophe, à douter de notre capacité à construire du beau et du bon.
Les médias — pas tous, bien sûr — ont leur part de responsabilité. Leur business modèle repose souvent sur l’attention, et rien ne capte plus que la peur. Plus c’est grave, plus ça fait cliquer, commenter, partager. Résultat : une spirale d’informations anxiogènes qui viennent nourrir l’imaginaire collectif d’un futur sombre et incertain. Et forcément, ça laisse des traces. Une peur du lendemain s’installe, insidieuse, paralysante. On remet à plus tard. On se coupe de notre créativité, de notre intuition, de notre capacité à rêver plus grand.
Et pourtant, au fond, on a tous en nous cette envie d’aller mieux, de se sentir vivants, libres, alignés. Mais comment accéder à ce mieux-être quand on baigne dans un environnement qui entretient l’angoisse ? Quand le bruit extérieur couvre notre voix intérieure ? Quand on nous dit en permanence que le pire est à venir ?
La vérité, c’est que notre monde intérieur mérite d’être protégé. Il est précieux. C’est là que tout commence. C’est là qu’on peut retrouver un espace de calme, de confiance, de clarté. C’est en se reconnectant à soi, à son corps, à son souffle, à ses valeurs profondes, qu’on peut commencer à remettre un peu de lumière dans ce brouillard ambiant. Et non, ce n’est pas fuir la réalité. C’est choisir consciemment de ne pas laisser la peur décider à notre place.
Changer de perspective, ralentir, prendre soin de soi, faire des choix alignés, c’est déjà résister à cette anxiété sociétale. C’est dire : je ne veux plus vivre dans l’anticipation du pire, je choisis d’ouvrir un espace pour autre chose. Pour du sens. Pour du lien. Pour du vivant.
Parce que demain n’est pas encore écrit. Et qu’il dépend aussi de notre manière de l’envisager aujourd’hui.
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Belle journée
Christophe Fournier Desbonnet
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