✦ Contrat d’accompagnement thérapeutique

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Ce contrat définit le cadre de l’accompagnement entre le praticien et la personne accompagnée. Il vise à garantir un espace clair, sécurisant et respectueux pour le travail thérapeutique.

1. Modalités des séances

Les séances peuvent se dérouler :

• en présentiel,

• ou en visioconsultation (Zoom, Google Meet, WhatsApp ou autre plateforme équivalente).

Chaque séance dure environ 1 heure, pouvant aller jusqu’à 1h15 selon les besoins du travail en cours.

Toute séance annulée moins de 48 heures avant l’horaire prévu est due, sauf situation exceptionnelle. Un retard supérieur à 30 minutes entraîne l’annulation de la séance, qui reste due.

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2. Engagements réciproques

L’accompagnement repose sur des objectifs de moyens, et non de résultats.

Le praticien s’engage à :

• mettre à disposition ses compétences, outils et connaissances,

• adapter son approche au fonctionnement de la personne,

• proposer des recadrages, questionnements, ajustements,

• utiliser si nécessaire des états de transe hypnotique, entendus comme des états naturels de concentration et de relaxation, toujours respectueux du rythme et des limites de la personne,

• rester disponible entre les séances en cas de malaise important ou de difficulté directement liée au travail thérapeutique, dans les limites de la bienveillance, du cadre professionnel et de ses propres capacités.

Adaptation à l’état du moment

Le praticien adapte chaque séance à l’état émotionnel, physique et psychique de la personne au moment où elle se présente. Si un malaise, une émotion forte ou une difficulté immédiate apparaît, même si cela ne semble pas lié à la problématique initiale, cet état est accueilli et devient prioritaire. Le praticien accompagne alors la personne pour traverser, apaiser ou transformer ce qui se manifeste dans l’instant, dans le respect de son rythme, de ses limites et de la bienveillance du cadre thérapeutique.

La personne accompagnée s’engage à :

• participer activement au processus,

• exprimer ses ressentis, retours et besoins,

• s’impliquer dans les exercices, observations ou actions proposés entre les séances.

L’accompagnement est un travail mutuel, fondé sur la collaboration et la responsabilité partagée.

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3. Déroulement du processus thérapeutique

Le travail thérapeutique peut inclure :

• la prise de conscience des difficultés,

• la mise en mouvement des processus internes,

• l’ajustement des schémas émotionnels, cognitifs ou comportementaux,

• l’intégration progressive des changements pour favoriser l’autonomie.

Chaque parcours est unique et évolue selon le rythme propre à la personne.

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4. Durée et rythme de l’accompagnement

L’accompagnement peut s’inscrire dans le temps, sans toutefois dépasser trois ans. Cette limite garantit un cadre sain, prévient toute forme d’accoutumance et soutient l’autonomie de la personne.

Un intervalle de 2 à 3 semaines entre les séances est recommandé afin de permettre l’intégration, l’observation et la maturation des prises de conscience.

La personne accompagnée peut mettre fin à l’accompagnement à tout moment, en informant le praticien. Le praticien peut également proposer d’interrompre le travail après une à trois séances si la méthode ne semble pas adaptée.

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5. Séance de clôture

Lorsque l’accompagnement arrive à son terme, une séance de bilan est proposée. Elle permet de :

• revisiter le chemin parcouru,

• intégrer les derniers ajustements,

• clarifier la suite du parcours personnel,

• clôturer symboliquement et sereinement le travail réalisé.

Cette séance fait partie intégrante du processus thérapeutique.

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6. Cadre médical

L’accompagnement thérapeutique ne se substitue en aucun cas :

• aux traitements médicaux,

• aux suivis psychiatriques,

• ni aux consultations avec des professionnels de santé.

La personne s’engage à poursuivre ses suivis médicaux si elle en a.

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7. Positionnement du praticien

Le praticien :

• ne propose ni vérité ni dogme,

• ne donne pas de conseils directifs,

• n’enseigne pas un modèle de pensée,

• accompagne la personne vers sa propre compréhension et ses propres ressources,

• respecte les limites, le rythme et la capacité d’avancer de la personne.

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8. Limites de l’accompagnement et sécurité

Les personnes présentant un trouble de la personnalité borderline ne peuvent être accompagnées en hypnose qu’à condition d’être suivies parallèlement par un psychiatre ou un professionnel de santé habilité.

En cas de crise, d’idées suicidaires ou de mise en danger, la personne s’engage à contacter immédiatement :

• les services d’urgence,

• son médecin,

• ou son équipe médicale référente.

Le praticien ne peut assurer un accompagnement hypnotique sans ce cadre de sécurité.

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9. Implication des proches dans certains accompagnements

Dans le cadre d’un travail portant sur la relation de couple ou sur une dynamique familiale, il peut être utile que la personne accompagnée invite son partenaire ou un proche à participer à certaines séances.

Cela se fait uniquement :

• à la demande de la personne accompagnée,

• avec son accord explicite,

• et dans un cadre défini à l’avance.

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10. Confidentialité

Tout ce qui est partagé en séance reste strictement confidentiel, dans les limites prévues par la loi.