Relations toxiques / Pervers Narcissiques : comprendre et s'en sortir !

Quand on rencontre un pervers narcissique, on ne le sait pas tout de suite. Il ou elle arrive dans notre vie comme un prince ou une princesse plus que charmant(e). Tout est doux, fluide, presque magique. Et puis, doucement, il ou elle s’installe, devient indispensable. Tout est calculé. Petit à petit, on devient accro… accro à son amour, à ses attentions. Pendant ce temps, lui (ou elle) nous observe, minutieusement. Il repère les failles, les blessures. Et un jour, il saura appuyer là où ça fait mal.

Au début, c’est la plus belle chose qui vous soit arrivée. Puis, sans prévenir, arrivent les premières remarques humiliantes… suivies d’un cadeau. Et puis ça recommence. On se dit : "Je l’aime, il m’aime, ça va passer. Ça va s’arranger." Mais non.

Progressivement, il vous traite comme une moins que rien. Il souffle le chaud et le froid. Vous descendez plus bas que terre. Vous oscillez entre bonheur intense et douleur profonde. Il peut vous écraser psychologiquement… vous faire perdre pied… puis vous offrir un énorme bouquet de fleurs ou un week-end surprise pour votre anniversaire. Un instant magique… suivi d’une claque émotionnelle.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai entendu :"T’es nulle. Tu sers à rien. T’es un mort-vivant." Je ne compte plus les boulots que j’ai perdus, les textes qu’il a démolis, les rêves qu’il a piétinés.

Mais voilà : aujourd’hui, ça fait 10ans que j’ai quitté cet enfer. j'ai mis du temps à me reconstruire. Chaque pierre m’a rendue plus solide.

J’ai compris pourquoi j’avais traversé ça. J’ai été accompagnée pour sortir de cette dépendance affective. J’ai compris que pour ne pas replonger, il fallait vraiment faire ce travail sur soi. Sinon, on répète les mêmes schémas.

Plusieurs de mes accompagnées l’ont vécu plusieurs fois. Une amie aussi. C’est pour ça qu’aujourd’hui, c’est moi qui accompagne les âmes blessées par ces relations toxiques.

Alors s’il vous plaît, ne laissez plus jamais quelqu’un vous traiter comme ça. Non, vous n’êtes pas "des merdes". Oui, vous êtes quelqu’un. Oui, vous méritez l’amour, le vrai. Et non, ce n’est pas vous qui êtes malades .Choisissez-vous. Toujours.

Christophe Fournier Desbonnet

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