La vie est faite de lâcher-prise.
- chrystophefournier
- il y a 4 jours
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La vie est faite de lâcher-prise.
Mon Dieu… cette phrase, elle nous énerve.« Lâche prise. Prends de la hauteur. Regarde les choses autrement. »Ouais, je sais, je comprends. Mais sérieux… lâcher prise, c’est pas juste respirer trois fois en lotus, hein.C’est un peu comme ne pas avoir peur de lâcher une caisse quand t’as la gastro.(Oui bon… quelle image, mais quelle métaphore !)
En vrai, tout est une question de positionnement.
Je repense à l’année dernière, et je me dis : c’était exactement ça.T’as envie, tu veux, tu veux pas, tu veux quand même... mais t’arrives pas à te positionner. Tu tournes en rond.
Depuis toujours, je rêve de vivre en montagne. Et pas n’importe où : dans les Pyrénées. C’est ma région d’âme.J’y retourne souvent, j’y ai des amis, je m’y sens… moi.
Et puis l’année dernière, un pote m’appelle :— « Tu veux toujours venir vivre ici ? »— « Bah ouais ! »— « J’ai un appart pour toi. »Je saute au plafond ! Trop bien ! Je descends dans un mois, on s’organise !
À ce moment-là, c’est la joie qui me traverse, direct du plexus solaire. Mon pote m’envoie les photos de l’appart. Et là : coup de cœur. Mon cerveau fait la danse de la joie.
Mais…Hé ouais, voilà Zorro qui débarque : le mental !Tu sais, cette voix dans ta tête qui commence à tout questionner :« Mais tu vas pas abandonner tes clients, tes parents, ta vie ici… »Et là, c’est le début de la guerre intérieure.
D’un côté, la partie de toi qui VEUT partir.De l’autre, celle qui VEUT rester.
Et comme notre mental déteste sortir de sa zone de confort… c’est le bordel.Le projet part en vrille.
J’y vais en mai, impossible de visiter l’appart.Le mental saute sur l’occasion : « C’est un signe ! »Quand t’es dans ce mood, tout devient signe… et ton cerveau les interprète à sa sauce (je te dis ça avec un an de recul !).
Mais ça s’arrête pas là…Un de mes « bébés Reiki » me trouve un autre appart. Chouette, hein ?Sauf que : rebelote. Conflit intérieur, hésitation, panique.Et bim, le proprio décède. Fin du plan.
Et comme si ça suffisait pas, quand je suis allé là-bas en août… y a eu des tensions, des trucs pas nets. Résultat : je rentre en speed dans le Nord et je décrète :"Les Pyrénées, c’est fini, PLUS JAMAIS !"(Mais oui, comme quand tu jures que tu remangeras jamais de la tarte concombre-chocolat de Tata Josiane… C’est indigeste, mais t’en redemandes parfois.)
Bref, je claque la porte. Je me désabonne des pages, je coupe les ponts avec là-bas.Même une ancienne amie me balance :— « C’est ton mental qui veut aller là-bas, t’as pas capté ? »
Mais non. C’est pas si simple.Parce que fermer la porte, ça, c’est le mental.Mais l’âme… elle dit autre chose.
Et tu le sens.Moi, je l’ai senti.Après neuf mois sans contact avec mon pote Thomas, on se parle enfin au téléphone. Et là, je lui dis :— « Tu sais quoi ? Les montagnes me manquent. C’est viscéral. »
Et là, j’ai compris : ce n’était pas mon mental qui me poussait à y aller.C’était mon âme.
Alors, oui, j’ai décidé de reprendre une part de la fameuse tarte au concombre-chocolat… mais sans les concombres cette fois !
Parce que j’ai appris à faire la différence.J’ai arrêté de forcer. J’ai dit à la vie : "Ok, vas-y, guide-moi."Je suis revenu à mes essentiels, à mes « pépites spirituelles » :
"Le quand et le comment, tu t’en branles, Christophe."
Et tu sais quoi ? La vie, elle a compris que j’avais pigé le truc.Elle m’offre aujourd’hui un cadeau. Un beau.Pas forcément bien emballé, parfois même un peu indigeste… mais précieux.
Alors je sécurise :
Je calme mon mental, je le rassure.
Je pose des actions concrètes, simples.
Je fais confiance à la vie, je me laisse porter.
Et tout se met en place.Je sens que mes résistances tombent. Et ça fait un bien fou.
Parce qu’au fond, c’est ça, le message :Travailler le lâcher-prise.La confiance.Le mental.L’amour de soi.Et avancer, version après version, vers une moi encore plus lumineuse.
Et ça, franchement… ça n’a pas de prix.

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