Guérir l’enfant blessé en soi : le chemin vers une vie pleine
- chrystophefournier
- 6 mai
- 2 min de lecture

As-tu déjà eu cette sensation étrange de vivre ta vie… sans vraiment y être ?Comme si une part de toi restait figée dans le passé, à revivre sans fin des blessures que tu ne comprends pas toujours. Tu avances, mais quelque chose te retient. Tu aimes, mais tu doutes. Tu t’exprimes, mais pas vraiment. Tu vis… mais pas pleinement.
Ce que j’ai compris au fil des années — dans mon parcours personnel autant que dans mes accompagnements — c’est que notre histoire ne disparaît pas avec le temps. Elle vit en nous. Et tant qu’on ne va pas à sa rencontre, elle dirige nos choix, nos peurs, nos relations.
L’enfant ou l’adolescent que tu as été vit encore en toi. Il peut crier silencieusement. Il porte la mémoire de ce qu’il a vécu : manque d’amour, rejet, maltraitance verbale ou physique, humiliations, silences lourds.Et quand ces parts blessées ne sont pas reconnues, elles se manifestent autrement : anxiété, perte de confiance en soi, difficulté à poser ses limites, dépendance affective, isolement, sabotage…
Je le vois chaque jour en séance. Ces blessures d’enfance ou d’adolescence cherchent à être entendues, libérées, guéries. Pas pour « oublier » le passé, mais pour arrêter de le revivre dans le présent. Car tant qu’elles restent là, on rejoue les mêmes scènes, avec d’autres visages : relations toxiques, conflits répétés, impossibilité à s’affirmer, sentiment de ne jamais être « assez ».
Moi aussi, je suis passée par là.Longtemps, j’ai porté cette douleur en silence. Je ne comprenais pas pourquoi mes relations étaient si compliquées, pourquoi je me sentais constamment sur la défensive ou en retrait. Et un jour, j’ai craqué.Je me suis effondrée.Et dans ces larmes, ce n’était pas l’adulte que je suis aujourd’hui qui pleurait…C’était l’enfant en moi. Celui qui avait été maltraité. Celui qu’on n’avait pas écouté. Celui qui attendait encore qu’on le prenne dans les bras.
Ce jour-là, j’ai décidé de ne plus fuir.De regarder mes blessures en face.Et petit à petit, en allant à leur rencontre, j’ai ouvert un nouvel espace en moi. Un espace de paix, d’amour, de sécurité. C’est là que les dernières scories du passé ont commencé à se dissoudre. Et avec elles, les anciens schémas.
Guérir ces blessures, ce n’est pas un luxe.C’est une libération.
Ne pas le faire, c’est souvent :
Continuer à douter de soi et des autres
Rester enfermé dans la souffrance silencieuse
Revivre les mêmes schémas douloureux
Ne pas oser être pleinement soi
Se conformer aux attentes et jugements extérieurs
Le faire, c’est :
Se reconnecter à sa vérité
Se sentir à sa place, libre et vivant
Oser se montrer tel que l’on est, sans masque
Créer des relations harmonieuses, justes, profondes
Retrouver la joie, la paix, le plaisir d’exister
Tu n’as pas à faire tout ça seul(e).Il existe un autre chemin. Un chemin doux, profond, réparateur. Un chemin où tu n’as plus à te cacher. Où tu peux enfin respirer pleinement, aimer pleinement, vivre pleinement.
Et si tu choisissais de l’emprunter, aujourd’hui ?
Christophe Fournier Desbonnet
留言