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🧠 La culpabilité en psychologie : quand le poids du passé étouffe le droit d’exister

La culpabilité est une émotion universelle, souvent utile pour réguler nos comportements sociaux. Mais lorsqu’elle devient chronique, diffuse, ou intériorisée à l’extrême, elle peut se transformer en fardeau psychique paralysant. Dans le cadre thérapeutique, elle apparaît fréquemment chez des patientes ayant vécu des violences, des abus, ou des carences affectives précoces. Elles ne se sentent pas seulement coupables d’actes précis, mais parfois… de tout. Et surtout, de rien.


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⚖️ Une culpabilité sans objet : le poison invisible

Certaines patientes expriment une culpabilité omniprésente :

  • Coupables de s’être fait violer.

  • Coupables de subir du harcèlement.

  • Coupables de s’affirmer, de dire non, de poser des limites.

  • Coupables d’exister, tout simplement.

Cette culpabilité n’est pas rationnelle. Elle ne repose pas sur une faute réelle, mais sur une intériorisation de messages destructeurs reçus dans l’enfance : "Tu es trop", "Tu fais du mal", "Tu es la cause de mes souffrances." Ces phrases, explicites ou implicites, s’impriment dans le psychisme comme des vérités. L’enfant maltraité ne peut accuser ses parents : il les aime, il dépend d’eux. Alors il retourne la violence contre lui-même.

🧩 Le lien entre trauma et culpabilité

Les violences sexuelles, le harcèlement, les humiliations répétées génèrent souvent une culpabilité paradoxale. La victime se demande : "Ai-je provoqué cela ? Est-ce ma faute ? Aurais-je dû me taire, fuir, me défendre autrement ?" Ce mécanisme est bien connu en psychologie : il permet à la personne de garder un sentiment de contrôle sur l’événement. Si c’est "ma faute", alors j’aurais pu l’éviter. C’est une illusion protectrice… mais toxique.

🗣️ Se taire pour ne pas être "comme eux"

Un autre phénomène fréquent : la peur de s’exprimer. Certaines patientes disent : "Si je parle, je suis comme mes parents. Je fais du mal. Je suis violente." Elles ont appris que toute affirmation de soi est une agression. Elles ont été punies pour avoir dit non, pour avoir pleuré, pour avoir existé trop fort. Alors elles se taisent. Et la culpabilité devient le gardien de leur silence.

🌱 Vers une réparation psychique

Le travail thérapeutique consiste à :

  • Nommer la culpabilité : lui donner une forme, un langage, un contexte.

  • Identifier son origine : comprendre qu’elle vient d’un système relationnel pathogène.

  • La déconstruire : distinguer la responsabilité réelle de la responsabilité fantasmée.

  • Réhabiliter le droit d’exister : aider la patiente à se réapproprier sa voix, son corps, ses limites.

La culpabilité ne disparaît pas du jour au lendemain. Mais elle peut être transformée. D’un poison, elle peut devenir un signal. D’un poids, elle peut devenir un levier.

Si tu veux, je peux t’aider à adapter ce texte pour une publication professionnelle, un support thérapeutique ou même une conférence. Tu veux qu’on creuse un aspect en particulier ?

 Christophe Desbonnet




 
 
 

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Il est temps de sortir de l’ombre des relations toxiques… pour revenir à la lumière de qui vous êtes vraiment.

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