Faire face à notre propre relation toxique avec nous-même
- chrystophefournier
- 18 juin
- 2 min de lecture
Quand on parle de relation toxique, on pense souvent à l’autre : un partenaire manipulateur, un parent envahissant, une amitié à sens unique. Mais on oublie de regarder l’intérieur. Et pourtant… combien d’entre nous entretiennent, sans même s’en rendre compte, une relation toxique avec eux-mêmes ?
Cette toxicité intérieure, sournoise et invisible, se manifeste de mille façons. Elle prend la forme de jugements constants, de critiques silencieuses, de pensées auto-dénigrantes. Elle s’infiltre dans nos choix, nos silences, nos non-dits. Elle sabote nos élans, nos désirs, nos réussites. On s’auto-sabote, parfois méthodiquement, avec une rigueur presque cruelle. On ne se donne pas le droit au bonheur. On se cache derrière des excuses, des "ce n’est pas le moment", "je ne suis pas prêt.e", ou "je ne le mérite pas".
Pourquoi ? Parce que cette façon d’être avec nous-même, on ne l’a pas choisie. Elle s’est construite dans l’ombre, souvent dès l’enfance, dans des contextes où l’amour était conditionnel, la reconnaissance rare, ou la sécurité affective instable. Alors, pour survivre, on a intégré des schémas. On a cru qu’il fallait se taire, se plier, se critiquer, se punir. Et aujourd’hui, ces réflexes nous empêchent de respirer librement.
On se retrouve alors avec un syndrome de l’imposteur bien accroché, une incapacité à se prioriser, une tendance à s’oublier. Et tout ça génère un tumulte émotionnel intérieur : colère, tristesse, honte, culpabilité… Comme si on entretenait nous-mêmes le feu qui nous consume.
C’est là que débute le travail thérapeutique.
Mon rôle, dans les séances d’accompagnement, c’est d’abord d’aller débusquer cette racine. De comprendre d’où vient cette relation abîmée à vous-même. Et ensuite, de vous aider à déconstruire, à libérer, à reprogrammer. Pas à pas, je vous guide pour vous reconnecter à votre enfant intérieur, celui ou celle qui n’a pas été entendu.e, reconnu.e, sécurisé.e.
Je vous accompagne pour que vous deveniez ce "bon parent" intérieur, celui qui console, encourage, protège. La thérapie de l’auto-compassion développée par Paul Gilbert est un outil puissant dans cette démarche. Elle permet de remettre de la douceur là où il n’y avait que dureté. De créer un espace en soi où l’on peut enfin respirer, s’apaiser, se réparer.
Apprendre à être en lien sain avec soi-même, c’est la base. C’est ce qui transforme ensuite toutes les autres relations.
Et si vous commenciez, vous aussi, à réécrire cette histoire avec vous-même ?
Christophe Fournier Desbonnet

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