S’autoriser à être… tout simplement soi
- chrystophefournier
- 1 juin
- 4 min de lecture
Ce n’est pas toujours simple d’accepter toutes les parts de soi. Surtout celles qu’on appelle nos "parts d’ombre"
Tu sais, celles qu’on cache sous le tapis.Celles qu’on juge, qu’on voudrait effacer.Nos parts d’ombre.
C’est un peu comme… se curer le nez.(Oui, c’est crade. Mais soyons honnêtes : on l’a tous fait 😅)Bah nos parts d’ombre, c’est pareil. Pas glam, pas Instagrammable… mais profondément humaines.
Elles vivent en nous, souvent dans l’inconscient.Elles prennent la forme de nos peurs, de nos colères, de nos failles.Et pourtant… elles ne sont pas « mauvaises ».Comme le disait Carl Jung :
"L'ombre est quelque chose d'inférieur, de primitif, d'inadapté et de malencontreux, mais non d'absolument mauvais."
Et rien que ça, c’est déjà une révolution intérieure :Savoir que ces parties-là ne sont pas mauvaises. Plutôt rassurant, non ?
Alors pourquoi on les planque ?Parce qu’on ne s’autorise pas.
On ne s’autorise pas à pleurer.
On ne s’autorise pas à creuser
On ne s’autorise pas à ressentir On ne s’autorise pas à être sensible.On ne s’autorise pas à être bizarre, flippant, profond, changeant et même à aimer De peur de ne pas être aimé. De peur de passer pour des gens tordus. Combien de fois, dans ta vie, tu ne t’es pas autorisé ?
Mais regarde Tata Josiane.Elle, elle s’autorise tout : les cheveux vert fluo, les tartes chocolat-courgette, les expériences farfelues.Et tu sais quoi ? Elle respire la liberté.
Et l’amour ? Parlons-en.Entre la peur de tomber sur un taré, un PN, un schizo, un bipolaire ou l’un de leurs cousins psychopathes ? Et Jean-Passe-et-des-meilleurs (oui, jeu de mots validé 😄), on fait quoi ?On ferme nos cœurs à double tour ? On ferme boutique ?On s’empêche d’aimer par peur d’être abîmé ?
Non.Parce qu’il reste des gens bien.Mémé Josette a trouvé son Félix à 75 ans. True story.
S’autoriser, c’est aussi vivre des histoires, même quand tu sais qu’elles vont dans le mur.Moi, je l’ai fait.Je me suis autorisé à vivre une courte relation, en sachant très bien que ça ne mènerait nulle part.
C’était comme prendre un chemin à droite, alors que mon cœur savait que la vraie direction, c’était à gauche.Je savais que c’était une impasse.Mais il fallait que je découvre la beauté de ce chemin.Et ce chemin m’a permis de me tester, de valider mes choix, d’affiner mon GPS intérieur, de naviger comme je vous le transmet avec les valeurs !
Ce serait franchement con de vous parler d’authenticité et de ne pas la vivre moi-même, non ?
Et puis y’a eu ce moment.Ce matin, en parlant avec ma sister Cindy, je lui ai raconté mon atelier de dernière minute , comme quoi les planête s’alligne,avec Géraldyne Prévot-Gigant, la spécialiste française des hypersensibles spirituels.Elle ne me connaissait pas.Mais j’ai transmis devant elle mes savoir, mes ressentis au groupe.Elle a validé et repris, confirmé ce que je partageais.Et à la fin, elle a dit que nos échanges avaient confirmé l’écriture de son prochain roman.Je lui ai répondu : « Je le savais, j’ai eu l’info de là-haut. »Et elle m’a dit, en riant :
« Ça ne m’étonne pas de toi, Christophe. »
C’est venu me toucher profondément.
Une super Validation pour moi, une reconnaissance de ce que je suis, de ce que je fais. Et Cindy m’a dit un truc essentiel :
« Tu as besoin de reconnaissance, et c’est ok. Tu ne l’as pas eue enfant. On t’a cassé. Jusqu’au burn-out. Alors maintenant, accepte ce besoin. Tu as le droit. »
Ce besoin de reconnaissance, c’est une de mes parts d’ombre, de ce que je suis alors oui il y a l’acceptation que je dois valider moi-même c’est une évidence mais aussi accepter d’avoir ce besoin de reconnaissance de ses pères au niveau professionnel ça motive à fond ça donne des ailes ça te rassure aussi un peu en te disant bah tu vois que tu as tout ce qu’il faut aussi et ça déclenche plein de choses derrière.Mais en regardant cette ombre, en l’acceptant, j’y ai trouvé de la lumière.De la motivation.Un moteur pour continuer à transmettre, à créer, à être moi.
Et encore une fois, Jung avait vu juste :
«Confronter une personne à son ombre, c’est lui montrer sa propre lumière. Une fois que l’on a expérimenté, avec appréciation, et à plusieurs reprises ce que c’est que se dresser entre deux opposés, alors on commence à comprendre ce qu’est le soi. Quiconque perçoit son ombre et sa lumière simultanément se voit de deux perspectives opposées et par conséquent trouve le juste milieu. »
Et ce milieu-là, cette acceptation…Il ne te mène pas à un gigolo mal fagoté ou à Nadine-la-voisine transformée en Madonna.Tu sais… Nadine, avec sa postiche blond platine version Blond Ambition Tour,et sa robe de mariée ultra courte, Façon Like a Virgin ? (Oui oui, on la connaît tous 😅) et la fameuse ceinture boyt toy on en parle lol
Non.Ce chemin-là, il t’amène à toi.
À ton vrai toi.Celui qui s’autorise.Celui qui n’a plus peur d’expérimenter, d’être vulnérable, d’être sensible, d’être brillant, d’être flippant, d’être complexe.
Et crois-moi : ça fait un bien fou.
Et plus tu t’autorises à être… plus tu t’acceptes.Tu deviens ce que t’es censé être :Un être à mille facettes,cette boule à facettes unique que tu es.
Et tu sais quoi ?Ça fait un bien fou.
Alors voilà.Je m’autorise à être Christophe.Avec mes blessures, mes intuitions, mes doutes, mes fulgurances.Avec mes expérimentations.Avec mes messages d’en haut et mes blagues d’en bas.Avec mes parts d’ombre, que j’apprends à aimer. et je m’autorise aussi à voir plus grand parce qu’il est temps non
Et si Josiane expérimente les tartes aux courgettes…Moi, j’expérimente mes facettes.
Et toi, tu t’autorises à quoi ?
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