Les dangers des relations toxiques
- chrystophefournier
- 11 juin
- 2 min de lecture
On parle souvent de relations toxiques dans le cadre amoureux, mais c’est bien plus large que ça. Une relation toxique peut exister dans tous les domaines de la vie : amical, professionnel, familial… Et parfois, ça commence très tôt.
Dans ma patientèle, je reçois de nombreuses femmes qui ont grandi dans un environnement familial marqué par la maltraitance psychologique. Ce n’était pas toujours visible de l’extérieur. Ce n’était pas des coups, c’était des mots, des silences, des humiliations, des jugements, du chantage affectif. Et dans certains cas, les deux parents étaient concernés.
Les conséquences profondes
Quand on grandit dans un environnement toxique, on apprend à se taire, à se nier, à s’adapter pour survivre. Mais cette adaptation devient une prison.
Ces femmes ont souvent en commun :
Une absence d’amour de soi,
Des automaltraitances : se critiquer, s’auto-saboter, se punir sans même s’en rendre compte,
Une confiance en soi et une estime de soi quasi inexistantes,
Des schémas répétitifs : toujours attirées par les mauvaises personnes, les mêmes situations douloureuses qui se rejouent en boucle,
La sensation de ne pas trouver leur place, de ne pas être "comme les autres",
Un profond sentiment d’incompréhension,
Une dépendance affective qui pousse à accepter l’inacceptable,
Et très souvent : des situations de harcèlement, d’abus ou d’autres relations toxiques à l’âge adulte.
Pourquoi c’est dangereux
Parce qu’une relation toxique abîme l’intérieur. Elle détruit doucement, lentement. Elle fait douter de sa valeur, de ses ressentis, de ses besoins. Elle isole. Elle rend malade — parfois physiquement. Elle entretient la peur, la honte, la culpabilité.
Et surtout, elle empêche d’être soi. On ne vit pas, on survit.
Un message essentiel
Il est possible de sortir de ces schémas. Mais cela demande un vrai travail intérieur : apprendre à se connaître, à s’aimer, à poser des limites, à guérir les blessures profondes.
Ce travail est parfois douloureux, mais il est libérateur. Et surtout, il est nécessaire. Parce que tu mérites mieux. Parce que personne ne devrait vivre dans la peur, l’attente, ou l’auto-effacement.
Tu as le droit d’être aimée sainement.
Christophe

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