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De l’amour à l'emprise de la relation toxique au NON


Quand l’amour rêvé devient piège invisible

Qui ne rêve pas d’un grand amour ? Un amour vrai, puissant, lumineux. Un amour comme dans les contes de fées — celui qui nous élève, nous révèle, nous embrasse tout entier. Nous sommes nombreux à chercher cette magie, cette évidence, ce frisson du cœur qui dit : "C’est lui. C’est elle."

Mais hélas, ce rêve peut parfois se transformer en piège. Car certaines relations, sous des apparences d’amour, cachent une emprise. Et l’emprise ne crie pas. Elle murmure.

Comprendre l’emprise : le glissement silencieux

Au début, il y a l’attention, les compliments, la fusion. L’autre est notre prince ou notre princesse charmante. Il ou elle rentre dans les cases de ce que l’on attendait, de ce que l’on rêvait. Il ou elle devient notre essentiel. On pense avoir trouvé l’amour. Mais ce qu’on vit, c’est une dépendance qui s’installe, une confusion qui grandit. L’autre souffle le chaud et le froid. On ne sait plus sur quel pied danser, ni quel visage on va rencontrer. Et dans ce flou, on s’accroche encore plus fort, croyant que c’est ça, aimer.

La relation toxique ne se définit pas par un seul acte, mais par une dynamique répétée : domination, culpabilisation, isolement, confusion. On doute de soi, on s’éloigne des autres — ou plus exactement, l’autre nous éloigne des autres : famille, ami(e)s, et parfois même du travail. On se tait. On croit aimer, mais on s’oublie. Ce n’est pas de l’amour. C’est une prise de pouvoir sur l’âme. Petit à petit, le piège se referme. Nous sommes dans une cage dorée. Et nous croyons que cet amour est la normalité.

Mon histoire : six ans de torpeur, quatre ans de renaissance

Moi, je l’ai vécu. Six ans dans une relation où je me suis effacé. Il m’a fait nu — au sens le plus brut, le plus vulnérable. Il m’a dépouillé de mes repères, de ma lumière, de ma confiance. Jusqu’à me faire perdre mes emplois. Jusqu’à me faire oublier qui j’étais vraiment. Même lorsque je vivais à 700 km de lui, l’emprise était là. Invisible, mais constante. Comme une voix dans ma tête, comme un fil autour de mon cœur.

Et je suis resté, longtemps, dans cette torpeur. À encaisser les coups psychologiques. À entendre : "T’es une merde." À lui trouver toutes les excuses du monde. À croire que c’était moi le problème. Mais un jour, le vase déborde. Le ras-le-bol devient cri. Et j’ai dit : stop.

Mais dire stop ne suffit pas. Il m’a fallu quatre ans pour sortir de cette dépendance. Même si les liens étaient coupés, l’emprise psychologique, elle, résonnait encore. Les mots, les blessures, les doutes. Il a fallu apprendre à m’aimer. À me regarder avec douceur. À reconstruire ce qui avait été abîmé. À retrouver ma voix, mon corps, mon rythme.

Et ce qu’il faut savoir aussi — C’est que la personne toxique ne changera pas. Elle continuera tant qu’elle aura de l’emprise sur vous. Elle ne s’arrête pas par amour, ni par remords. Elle s’arrête quand vous reprenez votre pouvoir. Quand vous devenez inaccessible à sa manipulation. Quand vous devenez libre.

Accompagner, c’est honorer le chemin

Aujourd’hui, je peux en parler librement. Et surtout, j’accompagne les femmes. Celles qui sont encore dans cette relation. Celles qui en sortent. Celles qui ne savent plus si c’est de l’amour ou de la peur. Je les guide, je les écoute, je les aide à retrouver leur voix, leur corps, leur choix.

Briser ce cycle demande du courage. Celui de regarder en face, sans jugement, ce que nous avons vécu. Celui de nommer les blessures, de les reconnaître, de les honorer. Et surtout, celui de choisir autre chose : une parole plus douce, une présence plus stable, un amour plus libre.

Ce chemin n’est pas linéaire. Il est fait de retours en arrière, de prises de conscience, de gestes réparateurs. Mais chaque pas compte. Chaque acte de bienveillance envers soi est une victoire sur l’histoire. Chaque limite posée est une graine de liberté pour les générations à venir.

Et quand on a réappris à s’aimer, Quand l’estime de soi revient, Quand la confiance se reconstruit, Alors un nouvel amour devient possible. Pas un amour qui nous enferme, mais un amour qui nous élève. Parce que cette fois, nous avons les armes pour le vivre. Les limites, la clarté, la présence. Et surtout : la conscience de notre valeur.

Alors si tu te reconnais dans ces mots, sache que tu n’es pas fou, pas faible, pas seul. Et que ton envie de faire autrement, de vivre autrement, est déjà une lumière. Une lumière qui éclaire ton chemin. Et peut-être, celui des autres.


Christophe Desbonnet


Beau témoignage de Laura Calu


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Il est temps de sortir de l’ombre des relations toxiques… pour revenir à la lumière de qui vous êtes vraiment.

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